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Mon parcours reiki : temps – formation – constance
Le reiki est entrée dans ma vie en mars 2008 (initiation 1er degré). Dès le début j’ai eu la chance de pouvoir participer une à deux fois par mois à des échanges reiki avec d’autres initiés. Ce suivi proposé par mon maître reiki m’a permis d’instaurer de la constance dans ma pratique et de l’ancrer au fil du temps dans mon quotidien. Après un cycle de formation, j’ai été initiée au 2nd degré en novembre 2011, puis au 3ème degré en novembre 2014 à l’issue d’une seconde formation de maitre-praticien.
J’ai longtemps tu ma pratique, un peu parce que je n’avais pas le recul nécessaire pour bien voir et comprendre l’impact de cette pratique dans ma vie quotidienne, beaucoup par peur des jugements et du rejet que peut encore susciter cette pratique en France. Dans de nombreux autres pays comme le Canada, les USA ou la Grande-Bretagne, le reiki fait partie des pratiques courantes et reconnues. Des soins sont même parfois proposés dans les hôpitaux et remboursés par des mutuelles, notamment en Suisse. Le jour où j’ai rencontré des soeurs catholiques qui pratiquent et transmettent naturellement le reiki depuis des années, en Amérique du Sud et en Espagne, une porte s’est ouverte.
Praticienne reiki depuis 2013, j’aime particulièrement faire découvrir le reiki au travers des soins assis. Le reiki pour les animaux est venue naturellement s’ajouter en 2015. En parallèle, je continue à participer régulièrement à des échanges reiki.
Les apports de la pratique : mon expérience personnelle.
Prendre soin de moi
Concrètement, cette pratique m’a permis, dans un premier temps :
- de reprendre conscience que j’avais un corps, que je devais en prendre soin et écouter les messages qu’il est capable de délivrer (non les acouphènes « inexplicables médicalement », ce n’est pas un coup de malchance, c’est bien l’expression d’un mal-être). Un premier pas vers une prise en considération de soi même…
- de m’accorder des temps de pause dans une vie (trop) trépidante, le temps de faire un soin. Petit à petit, ces moments de pause s’installent naturellement et un autre rythme de vie se met en place. Tirer sur la corde devient plus difficile, le réflexe « pause » prend le dessus
- de disposer d’un formidable outil pour revenir à moi et changer d’état, que je peux emmener partout avec moi et utiliser en toute autonomie. Il me permet de gérer des moments de stress, de déprime, de colère, d’angoisse… Se poser pour faire un soin m’amène à respirer et faire le vide. Après quelques minutes, plus ou moins longues selon l’état de départ, je suis toujours plus calme, j’ai toujours plus du recul sur les événements et je redescends de ma tour.
Lâcher le mental, laisser la place à autre chose
Avec la pratique, le reiki m’a ensuite aidée, petit à petit, à ouvrir des portes sur
- mes émotions et mon ressenti. J’ai vu fondre ma carapace de wonder woman que rien ne semblait atteindre et qui répondait « ça va » en toute circonstance. Désormais, je ressens plus l’impact de ce que je fais sur les autres et sur moi, l’impact aussi de ce que je vis. Plus je vis les émotions, positives comme négatives, plus j’apprends à les exprimer, plus je m’allège et mieux je vis au quotidien ;
- mon intuition, que j’ai étouffé depuis toute petite parce que certains adultes me disaient que j’avais tort de percevoir ce que je percevais d’une personne ou d’une situation. A la place, j’avais mis (encore et toujours) un gros mental qui faisait les questions et les réponses sans cesse. Petit à petit, je laisse la place à ma petite voix intérieure qui sait bien mieux que mon cerveau ce que j’ai à faire pour être bien dans ma vie;
- les jugements, les croyances et les peurs qui polluaient mon fonctionnement et mes perceptions. Plus je fais taire le mental, plus j’y vois clair, plus je peux les identifier et les repérer. Et me rendre compte de leur impact sur moi-même et sur les autres. En prendre conscience est la première étape qui permet ensuite d’apprendre à les gérer et de mettre en place un autre fonctionnement.
Ancrer le changement dans la durée
Le reiki n’a pas été le seul acteur de mon changement (l’accompagnement reste un élément indispensable), mais il en constitue très certainement le « ciment ». Ce qui fait que j’ai persévéré sur le chemin et que j’y avance chaque jour un peu plus sereine, légère, autonome, en harmonie avec moi, avec ceux et ce qui m’entoure.
Il m’aide à travailler sur moi, sur la confiance, sur la tolérance, sur la patience, sur le lâcher prise, sur les relations, avec une conscience toute différente d’avant. Il m’accompagne à dépasser les peurs et mettre en place mes envies, à devenir chaque jour un peu plus adulte, un peu plus maître et responsable de ma vie.
Ma lignée reiki
- Mikao USUI
- Chujiro HAYACHI
- Hawayo TAKATA
- Iris ICHIKURO
- Arthur ROBERTSON
- Roger FOISY
- Georges TREMBLAY
- Christine TREMBLAY
- Franck SEGUY/Jean-Claude MILAGUET
- Marie-Laure STAUDT